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Photo du rédacteurIsabelle Lefebvre

Article #7 - Série Harcèlement au travail

Harcèlement au travail : Les erreurs à éviter


Malgré les meilleures intentions, certaines erreurs fréquentes dans la gestion du harcèlement au travail peuvent aggraver la situation ou miner la confiance des employés. Cet article met en lumière les faux pas à éviter ainsi que les pratiques à adopter pour garantir une réponse appropriée et respectueuse. En prenant conscience de ces écueils, les organisations pourront mieux remplir leur rôle de soutien et de protection envers leurs employés.


1. Attendre une plainte officielle pour agir

Erreur : Considérer qu’une action n’est nécessaire qu’en présence d’une plainte formelle.


Bonne pratique : Dès qu’un incident de harcèlement est signalé, même de manière informelle, l’organisation doit prendre des mesures pour enquêter et évaluer les risques potentiels.


2. Minimiser la gravité des incidents

Erreur : Penser que des comportements de « simple incivilité » ne méritent pas d’intervention.


Bonne pratique : Aborder les comportements irrespectueux dès leur apparition. Cela contribue à instaurer un environnement de travail positif et à prévenir des situations de harcèlement plus graves.


3. Ne pas assurer la confidentialité des victimes et des témoins

Erreur : Manquer de rigueur dans la confidentialité, ce qui peut dissuader les employés de dénoncer.


Bonne pratique : Mettre en place un protocole de confidentialité stricte pour garantir la sécurité psychologique des victimes et encourager la transparence.


4. Ne pas suivre les recommandations issues de l’enquête

Erreur : Considérer l’enquête comme une fin en soi sans appliquer les recommandations ou correctifs proposés.


Bonne pratique : Suivre chaque recommandation de l’enquête avec des actions concrètes et mesurables pour montrer l’engagement de l’entreprise à changer la dynamique en cause.


5. Manque de formation des gestionnaires

Erreur : Supposer que tous les gestionnaires savent comment réagir adéquatement aux situations de harcèlement.


Bonne pratique : Offrir des formations régulières aux gestionnaires sur la détection des signaux de harcèlement, l’écoute active, et les protocoles à suivre, afin qu’ils puissent intervenir rapidement et efficacement.


6. Agir de manière punitive envers les victimes ou les témoins

Erreur : Adopter des comportements de représailles, même subtils, contre les victimes ou les témoins.


Bonne pratique : Faire preuve d’empathie et de neutralité tout au long du processus. Protéger les victimes et les témoins de toute forme de représailles et leur garantir un soutien psychologique ou juridique si nécessaire.


7. Ne pas clarifier la politique de tolérance zéro

Erreur : Une politique de tolérance zéro mal définie ou incomplètement appliquée par les gestionnaires.


Bonne pratique : Clarifier la politique de tolérance zéro avec des exemples de comportements inacceptables et un engagement explicite de la part de la haute direction.


8. Oublier d’effectuer des suivis réguliers

Erreur : Ne pas faire de suivi après la résolution d’un cas de harcèlement, ce qui peut affecter la sécurité psychologique à long terme.


Bonne pratique : Organiser des rencontres régulières avec les employés concernés pour évaluer si des tensions persistent et pour garantir que le climat de travail est redevenu sain et sécuritaire.


Ressources:

Pour obtenir information et soutien, contactez le Groupe d’aide et d’information sur le harcèlement sexuel au travail de la province de Québec:

514-526-0789


Ou

La CNESST:


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